Le timide ne fixe pas suffisamment celle avec qui il parle. Le regard est ailleurs. Dommage, car il advient exactement le contraire de ce qu’il voudrait : il est jugé davantage. La solution est simple, il lui suffit de regarder intensément la femme sur la racine du nez, sans bouger le regard. Du coup, c’est cette dernière qui se sentira « espionnée », et le timide sera en position de force. Pour cela, un peu d’entraînement est nécessaire, surtout si le séducteur s’adresse à une femme qu’il ne connaît que très peu. Le must, ce serait de regarder la proie en s’imaginant lui faire l’amour. Le regard devient alors troublant, mystérieux, énigmatique… Le seul problème, c’est qu’il est alors difficile de rester concentré sur ce que dit la belle, et une fois qu’elle a terminé sa phrase, le timide est dans des rêves qui n’ont rien à voir avec la conversation… On a constaté que les amoureux se regardent entre 75 et 90 % du temps dans les yeux, alors que les interlocuteurs de la vie professionnelle, sociale et même familiale plafonnent à 25-50 %. Conclusion : n’ayez pas peur de fixer une femme – gentiment, car il n’est pas question de lui faire peur -. Regarder les prunelles d’une fille possède plusieurs avantages : d’une part, vous ne vous dérobez pas devant elle, donc elle perçoit ainsi plus ou moins inconsciemment que vous dominez la situation, d’autre part, elle imagine plus facilement l’hypothèse d’une aventure, et enfin, vous pouvez en profiter pour évaluer le diamètre de ses pupilles qui, dilatées, permet de deviner qu’elle vous apprécie. C’est donc tout bénef.

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