Draguer « c’est pas bien ».

La « drague », première partie de la séduction, a mauvaise réputation. Ce moyen de communication indispensable a été jeté par certains, enfin, par certaines, dans le vide-ordures de la caricature. La raison de ce mépris est simple, nous le devons à nos « chers » dragueurs sauvages, onanistes et misogynes, qui sifflent, agressent ou pincent les fesses de nos cibles. Progressivement, l’attention de ces dernières est devenue plus difficile à attirer que celle du Pape. Aussi, un coach seduction comme Patrick Harris prendra toujours en compte l’influence dévastatrice de ces dragueurs de bistrot et vous transformera en séducteur scientifique et délicat, vous permettant ainsi d’obtenir une réponse souriante de celle que vous abordez.

Un peu d’épistémologie

Lorsque l’on nage en sciences sociales, seule la majorité nous intéresse. La vérité se détermine empiriquement, par des études qui aboutissent à des généralités, et non par des postulats idéologiques venus d’on ne sait où, ou pire, par des cas particuliers. Étudier les nombreux contre exemples serait improductif, fastidieux et pourrait induire en erreur. Si par exemple j’affirme : « Les dragueurs sauvages sont des onanistes », il y aura toujours une personne pour me rétorquer « C’est pas vrai, moi je connais quelqu’un qui… ». La solution approximative de la guerre qui va alors s’engager appartiendra au plus convaincant, et non à celui qui a raison… comme en politique… Pour régler ce problème, je ne parlerai que de majorité. Les exceptions ne m’intéressent pas. Pour revenir à notre dragueur sauvage par exemple, on peut très bien admettre que, même s’il rejette tout coaching en seduction, même s’il applique des techniques clichés aussi complexes que le scénario des « Feux de l’amour », il reste capable d’obtenir la compagnie de quelques rares filles qui lui apporteront : • un peu de bonheur, • un sujet de conversation avec ses bières et ses copains, et une colonie de morpions. Mais il devra troubler la quiétude d’une centaine de filles avant de trouver la nymphomane au grand cœur qui acceptera de lui confier une partie de ses petites bestioles domestiques… Le séducteur scientifique, lui, n’aura à se rapprocher que de 10 femmes pour en trouver une. (Une femme, pas une bestiole). Il est manifeste que les performances du séducteur scientifique surpassent celles du dragueur sauvage. C’est la raison pour laquelle un coaching en séduction solide ne s’intéressera qu’au comportement du premier.