C’est à ce moment-là que j’eus la visite d’un mec de la répression des fraudes, qui heureusement n’était pas au courant de mes activités « limites »… Il me cuisina pendant des heures, éplucha mes comptes (heureusement irréprochables !), et ce n’est qu’en constatant progressivement mon innocence, qu’il abandonna son masque désagréable et froid pour montrer un visage aimable à la limite bon enfant. Evidemment, j’ai oublié de préciser à mon nouvel ami que certains de mes modèles posaient nus, et tant mieux car, plus tard, comble de l’ironie, il m’a embauché pour immortaliser sur photo les élèves d’une colonie de vacances dont il s’occupait !
Il me dira par la suite, en riant, que j’avais un « homonyme », un photographe de la cote d’azur qui avait eu des problèmes juridique parce qu’il avait mis en relation des vedettes avec des mannequins. Je n’avais pas de vedettes, mais j’avais des mannequins, et j’aurais également plus tard, des problèmes…