On l’a vu, on le sait, elles le clament haut et fort : les femmes auraient besoin d’une béquille émotionnelle pour avoir des relations sexuelles. Elles prétendent qu’il leur est absolument impossible de jouir sans aimer. Pourtant, la réalité démontre qu’elles ont la possibilité d’avoir des orgasmes sans l’appui de ces sacrés sentiment . Sont-elles amoureuses de leur sex-toy ? Non ! Et pourtant, quand ont leur parle d’échangisme, elles hurlent à la mort que jamais elles ne mettront les pieds dans des lieux qui rendent possibles ce genre de pratiques honteuses. Quelles pratiques honteuses ? Moi, je trouve plus moral de faire l’amour avec un inconnu, qu’avec un morceau de caoutchouc. En réalité, le truc qui coince, c’est le regard de l’autre. Pratiquer l’échangisme, c’est avouer à trois personnes d’un coup que l’on est capable de jouir sans sentiment. Et ça, nos femmes, elles n’aiment pas. Enfin, pas toutes… Un des amours de ma vie, Catherine, a accepté, après avoir plié sous les flots de mes supplications, de m’accompagner à l’Extasia, une des boîtes échangistes de Montpellier. La situation était proche de la caricature : nous prenions un verre au bar quand un couple charmant est venu discuter avec nous. Nous avons évité de parler littérature, Catherine avait l’air de bien s’entendre avec la fille, et le mec était courtois. Dix minutes nous ont suffi pour décider d’aller chez moi. Sur le chemin, je n’arrivais pas à y croire. J’étais sur le point de faire l’amour à une jolie femme que je ne connaissais absolument pas, et ce gratuitement… Une femme acceptait d’avoir des relations sexuelles sans aucune parade amoureuse, parce que j’avais déjà une compagne ! Exactement comme les banques, qui acceptent de prêter de l’argent à une personne, à condition que celle-ci leur prouve qu’elle n’en a pas besoin…

On a essayé un peu toutes les positions, et à quatre, celles-ci ne manquent pas… Les filles se sont fait des papouilles, comme d’habitude dans ces circonstances, et j’ai tout filmé. Cela amusait le mec de se voir à la télé… Par contre, et malgré ma réputation usurpée, j’étais un peu « mollasson »…