Dans le hall d’un immeuble, Jean-Christophe pousse une porte et rentre, il dit au revoir de la main à Christian qui marche quelques mètres de plus, et, sur le même pallier, ouvre sa porte.
L’amie de jean Christophe, GERALDINE, blonde platine, trop maquillée, est assise sur le canapé, une valise à ses pieds. Derrière elle, sur le mur sont accrochées des centaines de sac à main.
GERALDINE
(Cynique)
Alors, mon chéri ? Tu as bien volé tes sacs à main à toutes ces pauvres femmes ?
JEAN-CHRISTOPHE
Hé, qui c’est qui paye le loyer ? C’est aussi pour toi que j’ai posé cette superbe tapisserie. (Il désigne le mur recouvert de sacs)
GERALDINE
Oui, mais… mais aussi tu m’as trompée avec une connasse ! Ca par contre je ne peux pas te le pardonner !
JEAN-CHRISTOPHE
Ca recommence. Mais je la connaissais pas cette nana ! En plus ça m’a coûté du fric ! Qu’est ce que ça peut te faire ?
GERALDINE
J’étais vraiment folle quand j’ai décidé de vivre avec toi !
JEAN-CHRISTOPHE
Je sais, mais… mais comme j’étais amoureux, je ne l’avais pas remarqué !
GERALDINE
OK, allez, adieu !
Elle prend sa valise et se dirige vers la porte.
JEAN-CHRISTOPHE
Où tu vas ?
Elle ouvre la porte et s’en va dans le couloir, Jean-Christophe se place sur le pallier.
JEAN-CHRISTOPHE
Dis-moi qui c’est que je lui casse la tête ! Dis moi qui c’est ! (Le couloir est vide, comme si Géraldine était descendu) Bon, allez ma chérie, on se réconcilie ! Je t’invite au restau ce soir, si tu veux, comme si j’étais conseillé par une école de séduction!…. Ah la pute…
Il rentre chez lui.
Géraldine est en fait descendu de quelques marches et attend que Jean-Christophe soit rentré chez lui. Puis elle remonte, et va sonner à la porte de Christian. Celui-ci ouvre et prend Géraldine dans ses bras.
CHRISTIAN
Mon amour, mon amour ! j’ai bien fait de payer un coach en séduction pour te trouver !
GERALDINE
Mon chouchou, mon chouchou ! C’est toi qui devrait devenir coach seduction !