J’emploie le mot « manipulation » dans ce chapitre de mon livre « drague et séduction », Mais le bon sens populaire devrait me l’interdire. En effet, il y a deux sortes de techniques d’influence : La persuasion et la manipulation. La persuasion est exercée par celui qui persuade au BENEFICE de ce celui qui écoute. La manipulation elle est exercée par le manipulateur au DETRIMENT de celui qui écoute. Il est donc entendu que seul la persuasion doit être retenue, non la manipulation, dans le cadre de la séduction. Le séducteur, mis à part quelques dragueurs « bon marchés » cherche à construire un couple. (C’est la raison pour laquelle mon 2eme livre s’appellera « comme draguer la femme de sa vie »). Il persuade donc sa cible dans l’espoir de rendre davantage heureux deux personnes, il s’agit donc de persuasion.

Maintenant, si par provocation je ne retiens que le mot « manipulation » je voudrais ajouter pour défendre le manipulateur que tout est manipulation. En effet, quand on parle, c’est forcément pour obtenir une réponse de celui qui écoute ! C’est forcément pour influencer !  Quand le mari dit à sa femme « la table est jaune », c’est pour que celle-ci regarde la table d’une part, et d’autre part l’approuve sur sa couleur ! Tout est manipulation, et à fortiori dans la séduction. L’essentiel est de respecter les femmes et, même si le séducteur à le « droit » d’utiliser certaines techniques de manipulation, ou mieux de persuasion (or, il n’a pas le choix !) il doit garder en tête qu’il ne doit jouer en aucun cas avec les femmes. Et surtout, il ne doit JAMAIS les faire souffrir !

Voici donc l’article de « drague et séduction », et vous pouvez d’ores et déjà remplacer le mot « manipulation » par le mot « persuasion » !

L’amorçage : Cette technique de manipulation est tellement efficace qu’elle a été interdite dans le milieu professionnel mais, heureusement pour nous, pas dans la vie privée ! Un passant se promène nonchalamment et regarde la vitrine d’un garagiste. Une voiture un peu chère, une autre, et c’est alors le coup de foudre, une magnifique sportive avec un papier sur le pare brise : « promotion de 30 % ». 30 % !!! Le passant se sent pousser des ailes et rentre chez le garagiste, qui se fait un plaisir de le mettre KO à coup d’air bag, d’air conditionné et d’air tout ce que vous voulez… Au bout de quelques minutes de « communication directive », le client prend la décision d’acheter. Le vendeur se frotte les mains. La voiture n’a pas de toit ouvrant, ni des jantes larges, ni des sièges à l’arrière, mais 30 %, quand même… Ils rentrent dans le bureau, parlent gentiment, lisent le contrat, le crédit sur trois générations et, au moment où le client va signer, coup de théâtre et de téléphone : le patron demande à son vendeur de retirer la promotion des 30 % illico presto. Malheur… Et pourtant, vous savez ce que va faire le client déçu ? Il va s’accrocher à sa décision initiale et acheter le véhicule, alors que sans les 30 %, il ne serait même pas entré chez ces escrocs…

Pareil pour les chaussures. La fille entre dans la boutique pour acheter le modèle soldé qu’elle a vu en vitrine, mais une fois à l’intérieur, scrogneugneu, il n’y a plus la pointure désirée (il ne doit y avoir que du 45…). Heureusement, il y en a d’autres semblables, de la bonne pointure, mais non soldées…

Et les grands magasins, qui déplacent 10 000 clients grâce à une promo sur les machines à laver, alors qu’ils n’en ont que deux… ça aussi, c’est de l’amorçage…

Enfin, que l’on se rassure, tout cela est, en principe, interdit… Je dis bien « en principe ».

Dans la vie privée, sachez que vous avez tous, un jour ou l’autre, utilisé l’amorçage. « Tu voudrais bien accepter que l’on boive un café ? » ; « Accepterais-tu de m’accompagner au restaurant ? » ; « Tu ne veux pas que je te dépose chez toi ? » C’est grâce à cette technique machiavélique que j’ai connu ma première idylle, avec une petite fille dans un mariage. Je lui ai proposé d’aller voir les fleurs dehors, et une fois sortis, je lui ai proposé de voir autre chose… La séduction est un amorçage sans fin. Bien entendu, les filles qui répondent OK à l’amorçage savent pertinemment qu’il s’agit d’une technique pour avoir autre chose. Mais elles acceptent quand même si elles pensent que vous allez croire qu’elles se font avoir. En fait, elles sont conscientes du manège, mais elles font semblant de ne pas l’être, c’est tout. N’hésitez pas à amorcer les filles avec des « leurres », c’est-à-dire avec des propositions qui n’existent pas, du style : « Viens au restau avec moi, je vais te présenter Patrick Bruel, un copain… » Quand, le soir même, vous vous retrouvez ensemble au restau et que Bruel ne vient pas, simulez un coup de fil avec votre portable. Bruel ne viendra pas, il s’est tordu le pouce, il s’excuse… mais vous mangez quand même avec la fille, qui avait une excuse pour accepter votre proposition… Bon, bien sûr, Bruel n’est pas du tout, mais alors pas du tout un bon exemple, mais cherchez bien, et vous allez trouver plein de petits leurres qui vous les présenteront sur un plateau !

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